Rappel de produits : le cas Toyota défraie la chronique

Le constructeur automobile japonais se retrouve au céur déune crise sans précédent qui risque de lui coéter trés cher. é lui, et é ses équipementiers.

Du jamais vu de mémoire déassureur. Estimée pour léinstant é 1,4 Mdé, la série de rappels de véhicules, qui atteint des proportions historiques avec 9 millions déautomobiles et 13 modéles concernés, bét tous les records en matiére de rappels de produits. Selon un expert du marché, les sommes en général engagées dans un sinistre avec frais de retrait ne dépassent pas lesé 100Mé. Si le constructeur se charge de rappeler les véhicules, ce sont en fait les équipementiers qui, en général, souscrivent la garantie. Dans un premier temps, Toyota devrait donc payer les frais, avant déengager les recours contre ses équipementiers. Cela dit, face é léampleur des sommes en jeu (retrait, frais dépose/repose, et éventuellement, des pertes déexploitation anticipées si la garantie le prévoit), é les équipementiers néauront vraisemblablement pas la surface financiére pour assumer é, observe léexpert. Autrement dit : Toyota en serait largement de sa poche. La facture globale reste cependant difficile é estimer pour léinstant, en raison notamment des plaintes en noms collectifs et individuels qui ont été déposées aux Etats-Unis et au Canada – et qui peuvent séavérer trés lourdes au final pour le constructeur, mais aussi é cause de léatteinte é léimage, principal enjeu de cette crise, qui reste une donnée impossible é évaluer, alors méme que le groupe a, selon de nombreux observateurs, trés mal géré cette crise. Des enquétes ont été lancées aux Etats-Unis et au Canada afin de faire la lumiére sur les dysfonctionnements en série des véhicules Toyota, en particulier les problémes de freins sur les Prius.

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Source : L’argus de l’assurance



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